Mercredi 4/10/06, petit matin.
Voilà le tome 2.
Me revoilà aussi par la même occasion.
J’ai donc fait escale à Osaka lundi soir. Je n’ai pas eu le temps de recroiser qui que ce soit car d’une j’avais peu de temps sur place et de deux j’étais mort de fatigue.
A l’arrivée à Kansai Airport, j’ai pu bavarder avec un français qui en fait avait fait tout le même trajet que moi et qui lui se rendait à Kanagawa (ou Kanazawa je sais plus trop) pour y passer un an. Je devais avoir une bonne tête car à la douane lui a eu droit au petit cahier avec des photos de tous les trucs interdit (cannabis, cocaïne, etc... et la petite question « monsieur, avez-vous de ça dans vos bagages ? »), puis à la fouille de valise. Moi, rien.
Il est parti ensuite pour 4h de taxi jusqu’à sa destination. Et je suis parti en quête d’un hôtel. On m’a indiqué un business hôtel dans le centre d’Osaka qui ne m’a couté que 2300yens (15€) la nuit. J’ai eu droit qu’à 3 tatamis, mais il y a avait frigo, télé, douches sur le palier et internet gratuit.
Pour fêter l’affaire que je venais de faire, j’ai décidé d’aller me faire un petit sushi bar. L’hôtel est à quelques centaines de mètres du zoo, et j’ai pu retrouver la petite rue remplie de sushi bar que j’avais repéré cet été. J’ai un peu galéré à commander mais je me suis rempli la panse (2350yens pour une vingtaine de sushis et une bouteille de 66cl de bière).
Ensuite nuit décalée, entre 21h et 3h du matin, suivie de chasse&pèche version japonaise à la télé...
J’ai rejoins vers 7h Namba pour prendre la navette de l’aéroport (Osaka Itami cette fois, l’aéroport des vols domestiques). Du coup je suis arrivé plus de 2 heures en avance et j’ai pu profiter du Wi-fi gratuit sur place (alors qu’il faut un abonnement pour l’utiliser dans les gares françaises).
J’ai pas vraiment eu le temps de voir le vol passer entre Osaka et Sendai (vol en MD81 de Japan Airlines). J’ai pu remarquer qu’à chaque fois que je regardais par la fenêtre, je pouvais apercevoir 3 ou 4 golfs, quel que soit l’endroit, ils sont vraiment au taquet sur le golf les japonais. J’étais le seul gaijin de l’avion et le chauffeur de taxi qu’on m’avait dépêché n’a pas eu trop de mal à me trouver. On a ensuite attendu 3 coréennes (une très jolie, une jolie et une lanceuse de poids) qui arrivaient par un vol quasi en même temps que moi.
Dans notre taxi mini bus, on a un peu galéré à communiquer, car elles parlaient autant anglais que moi je parle le tamoul, et donc tout se faisait en japonais. Mon cerveau a eu un peu de mal à se brancher sur le canal japonais, à cause d’une fatigue extrême et d’une absence totale d’utilisation de japonais pendant 3 semaines.
On a traversé plus de campagne que tout ce que j’avais pu voir en 3 mois, et on a quand même fini par apercevoir quelques building une fois rendu dans le centre ville (ouf !).
On nous a déposé à la "Tohoku University International House" où on nous a montré nos chambres. La chambre fait un peu penser à un pays de l’est, j’ai une vue on ne peut plus affreuse (le local poubelle) et j’ai la chambre adjacente aux toilettes communes, mais bon on fera avec...
J’ai aussi eu droit à un léger briefing sur ma semaine, avec en gros rien de prévu jusqu’à jeudi matin, puis ouverture de compte et formalités administratives pour l’obtention de l’alien card. Vendredi, rencontre avec Esashi sensei, le boss de mon labo.
J’ai un coup de bol, car Laurent, un marseillais qui est la depuis quelques temps a été "mandaté" pour m’expliquer les trucs de base et m’escorter jusqu’au labo en évitant que je me perde.
Je me suis pas mal fait chié dans la soirée, car j’ai croisé quasi personne dans la résidence (faut dire aussi que je me suis réveillé vers 20h30 d’une sieste que je ne me souviens pas avoir commencé).
J’ai ensuite appelé Laurent (grâce au téléphone inter chambres qui est gratuit), qui semble-t-il avait sonné et appelé chez moi pendant la sieste, sans résultat. Tout va bien il est très sympa, du marseillais il a gardé le pastis et l’accent, sans avoir l’option gros kéké ni celle de supporter de l’OM bête et méchant. Et il gère vraiment en japonais, je me fais mettre la misère sans contestation possible.
Bon je vais essayer d’aller faire un tour en ville aujourd’hui dans Sendai, pour me bouger un peu, en essayant de me faire accompagner par les coréennes si jamais elles sont dans les parages.